Drone inventoriste, comment je suis passé de l’idée à la réalité

Stéphane CADENET (SC) – De part mes fonctions de Directeur de Projets chez Reflex et mes 14 années d’expérience dans le métier de la logistique, j’avais déjà en tête l’idée de simplifier l’inventaire ; de transformer un processus contraignant et coûteux, qui comporte des risques et qui repose sur une activité humaine, en un processus automatisé, rapide et sûr.

Passionné par l’aéromodélisme, j’ai senti que la technologie exploitée par les drones avait atteint le bon niveau de maturité, que c’était “jouable” techniquement de les utiliser pour l’inventaire.

SC – J’en ai parlé à mon responsable (c’était début septembre 2014) et il m’a autorisé à creuser la faisabilité de mon idée.

J’ai pris contact avec des constructeurs de drones de la région pour valider le concept. On a fait un essai : j’ai édité et collé des étiquettes sur un mur et on a fait passer le drone devant les étiquettes pour les filmer.

Je voulais vérifier la stabilité du drone en vol et sa capacité à se mouvoir dans un espace confiné.

En 2h, j’avais validé la faisabilité.
Ensuite, mon responsable m’a proposé de présenter mon projet au comité innovation.

Nous sommes le 10 octobre.

J’ai préparé une présentation qui mettait en valeur les avantages de mon idée pour les clients et le test qui validait la faisabilité. Le comité innovation a validé la continuité du projet, m’autorisant à dégager du temps pour le mener (une demi-journée par semaine) et m’a aidé à définir et réaliser les étapes suivantes :

• Dépôt d’un brevet
• Réalisation d’un film promotionnel

SC – Oui, mais Hardis m’a accompagné dans ces étapes :

• J’ai travaillé avec Aurélie Mollard – notre juriste, Christian Senet – notre directeur technique, et un cabinet externe pour mener à bien la dépose du brevet (aboutie le 22/01).

• Pour le film, l’équipe marketing et la boite de com’ de Hardis ont travaillé sur un logo, un nom (Eyesee) et un scénario pour le film. Ensuite, on a tourné chez un de nos clients, avec des collaborateurs Reflex comme acteurs et un réalisateur professionnel : une belle équipe !

SC – Oui, nous avons rédigé un communiqué de presse sur la dépose du brevet avec notre attachée de presse Elodie et un journaliste (communiqué sorti le 26/01).

L’idée du drone inventoriste a vite séduit. Il y a eu beaucoup de reprises dans la presse (Les Echos, Supply Chain Magazine, RTL…). A un moment donné, j’avais six interviews par semaine !

SC – Hardis m’a fait confiance, m’a écouté, m’a laissé le leadership sur la réalisation du projet, tout en m’aidant et me faisant monter en compétences sur des sujets nouveaux pour moi : marketing, juridique, communication… C’est une expérience très épanouissante qui m’apporte de la diversité et de nouveaux axes de développement dans ma vie professionnelle et au sein de la société.

SC – Nous sommes actuellement dans une phase de validation technique / choix des partenaires. Ensuite, il y aura des étapes de prototypage / validation (prévue fin 2015). L’objectif est d’avoir une solution prête à être lancée sur le marché en 2016.

SC – Oui. Il faut oser : toute idée peut être bonne, le circuit pour passer d’une idée à un projet / un produit est simple.

Tout s’est enchaîné facilement pour moi.

Et Hardis est là pour vous aider à structurer le projet, définir les bonnes étapes et mettre en œuvre les moyens adéquats.

Il faut juste faire connaître son idée !!

RD – A ce sujet, il y a une boite à idées qui est en train de se mettre en place pour tous les collaborateurs :

à vos idées donc !!