Grâce à HARDIS GROUP, j’ai repris la course à pied l’année dernière pour l’EKIDEN de Grenoble. Lors de la course, j’ai été surpris de voir que 99% des coureurs étaient connectés – sur 4000 coureurs ! Montres, bracelets fitness ou tout simplement smartphones … sachant que nous étions aussi équipés par l’organisation d’une puce RFID. Je me rappelle de mon premier cross scolaire en primaire, à l’époque, nous n’avions même pas de chronomètre, seul le classement comptait. Je me souviens de ma première médaille pour avoir fini dans les 10 premiers !
Aujourd’hui nous courons … et nous analysons – plus ou moins en direct – nos performances.
Et pourtant, la course à pied est un des sports les plus simples en termes de mise en œuvre et de matériel. Ma paire de baskets, mon Tshirt LightUp your Run_ et c’est parti. Enfin c’était parti, aujourd’hui, j’ajoute à ma panoplie mon smartphone, ma montre connectée, démarrer mon appli Runkeeper, démarrer mon appli cartographie Iphigénie et c’est (re)parti.
Il y a quelques avantages à cet accoutrement numérique. Sans connaître les environs, je peux aisément partir et improviser mon trajet (ou le préparer avant de partir). Très pratique quand je voyage, c’était le cas récemment lors d’un voyage en Irlande. Avec l’application maps.me, les cartes sont accessibles hors ligne et j’ai pu faire le tour du lac « Lough Atalia » à Galway. Sans l’appli cartographique, je ne serais sans doute pas parti de nuit sur ce terrain inconnu ! C’est toujours mieux que de courir sur une machine dans la salle de sport de l’hôtel !
En plus de me montrer le chemin parcouru, je dispose de mes statistiques personnelles (vitesse moyenne, distance, etc…). A moins d’aimer les stats, ou de viser la progression et la performance cela reste un peu gadget pour l’utilisateur. Mais c’est une mine d’or pour l’entreprise qui récupère toutes ces données !
La simplicité
Pour revenir à la simplicité du « running », je pense que le digital doit arriver au même niveau de simplicité s’il veut durablement s’ancrer dans notre quotidien. Par exemple, il est encore un peu compliqué de visualiser la carte sans s’arrêter sur le bord du chemin… (NDLA : penser à demander à @cedricbelmont de me développer une application de visualisation de la cartographie sur mes lunettes connectées 🙂
Les montres connectées tendent à simplifier l’usage. Plus besoin de prendre son téléphone et de démarrer l’appli, l’acquisition des données se fait en permanence et les données sont visibles sur n’importe quel appareil après la course. Et demain, mes baskets seront probablement connectées et m’avertiront qu’elles doivent être changées après 1000km – Pas certain que les miennes arrivent à ce stade un jour…. – mon T-shirt calculera ma transpiration et m’avertira de boire 234ml d’eau ? Toujours l’éternelle question de l’usage et de sa valeur partagée pour l’utilisateur et le développeur. D’ailleurs sans surprise les Runkeeper-Asics, Runtastic-Adidas et autres applications sont tour à tour rachetées par des fabricants de sportswear qui voient en nos données une certaine valeur (publicité ciblée, connaissance plus fine de ses clients, etc…).
Futur proche
Et mon fils de 11 ans, comment courra-t-il dans 20 ans ? Au mieux, ses vêtements seront connectés et lui renverront les infos directement sur sa rétine – ou sur sa liaison synaptique ? Au pire il portera des lunettes de réalité virtuelle et ses muscles seront électro-stimulés…
Cette dernière hypothèse ne me fait pas beaucoup rêver. (NDLA : Penser à sortir mon fils de sa réalité virtuelle ce WE pour aller se promener dehors !)
Thomas Costes
Consultant Manager, Hardis Group
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