Cette semaine dans la presse (papier), 2 dossiers intéressants sur le Digital et la Sociologie.
Parole d’assureur militant et de Silicon Valley …
Derrière le titre de sa première de couverture « Déconnectés ou hyperconnectés », le n°166 MAIF Magazine – Plus loin dans ce qui nous rassemble – consacre son dossier à la façon dont nous pouvons désormais agir et profiter de la puissance de nos nouveaux assistants digitaux pour créer, partager, apprendre ou changer le monde. Il commence par le témoignage d’une maman, inquiète que sa fille ne sache plus « rien faire d’autre » depuis qu’elle a un smartphone ; et finit par … l’évocation d’un retraité diabétique qui envoie, depuis son hameau du Vercors, un bilan à son médecin grâce à un glucomètre intelligent. (Voir aussi à ce sujet le billet de Nicolas Odet du 5 septembre sur le think tank e-santé co-animé par Hardis Group).
Plus frappant, un article du Guardian repris dans le n° 1250 de Courrier international nous apprend que Google et la Silicon Valley exportent en Europe leur conférence Sagesse 2.0, alliance du New Age et d’internet. On y parle de connexion empathique, de compatissance, de recherche de sens, d’une invitation à se « reconnecter » avec les préceptes de la sagesse antique, de pratiquer la méditation… Des témoignages saisissants sur le burn-out des managers et collaborateurs submergés par les effets indésirables de l’hyperconnectivité, et des partis-pris au prime-abord choquants comme … « parfois la chose la plus compatissante à faire, c’est de se séparer d’un employé ». Si on ajoute à cela l’objectif affiché de la World Company « faire le bien de l’humanité, que celle-ci soit d’accord ou non », on comprend bien pourquoi il est vital pour les terriens de retrouver des repères.
Les constructeurs automobiles tentent de réagir face à l’ingérence de Google sur les véhicules connectés. Mais qu’en est-il de la capacité des collaborateurs aspirés dans ce nouveau maelström à faire la part des choses ?
Digital et « Sagesse » sont-ils toujours compatibles ? Gageons que oui … à 3 conditions :
- La stratégie digitale doit être sous-tendue par une stratégie de Services pertinente, équilibrant composants digitaux et humains
- Le Digital doit répondre aux usages attendus par les clients ET les collaborateurs
- La mise en œuvre du digital doit être accompagnée de façon systémique.
« Light up your future » (ou comment concilier le digital et l’humain)
Donner un nouveau sens, accompagner l’évolution des comportements attendus, repérer les croyances limitantes : la transformation n’opère que si l’on reconstruit de nouveaux liens afin de tirer parti de la diversité des générations X Y Z, avec chacun et non pas « que chacun soit d’accord ou non »….
Agiles, collaboratifs, efficaces, et zen en plus !? … ces nouvelles attitudes ne se décrètent pas. De nouvelles formes d’organisation restent à inventer. Pour une entreprise « condamnée » à tirer son épingle de ces nouveaux jeux, se faire accompagner par un agent extérieur est devenu plus que jamais indispensable pour se familiariser avec cette inéluctable complexité.
Light up your future … Fort de cette nouvelle promesse, Hardis Group – avec ses partenaires Académie du Service et Grenoble Ecole de Management – propose à ses clients des solutions concrètes pour accompagner leurs collaborateurs et leurs propres clients dans la transformation.
- Analyser l’écart entre actuel et attendu sur l’organisation, les manières de travailler, les cultures et les comportements, les outils ;
- Mettre en place un programme d’accompagnement associant pédagogie et construction d’équipes ;
- Entraîner les acteurs à (re)trouver de nouvelles façons d’interagir et de communiquer.
En deux mots, aider les collaborateurs à acquérir l’indispensable discernement au profit d’une intelligence digitale et d’une sagesse collective et individuelle.
Philippe Le Gloahec
Consultant Senior, Hardis Group
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