Après quelques semaines de silence, en tout cas sur ce blog, c’est avec ce petit jeu de mot que j’ai choisi de revenir en force ! Ou pas… Pas de trêve des confiseurs en tout cas puisque mes éminents collègues ont largement contribué, et avec talent, à la publication de nouveaux billets.
Internet des Objets donc.
C’est sans doute, avec le Big Data, le sujet qui revient le plus souvent dans les articles des médias spécialisés. Sans doute à raison. Car en quelques mois, nous sommes passés d’une vision futuriste teintée de science fiction à une prise de conscience collective des potentialités des objets connectés en termes d’usages.
Certes, les Google Glasses semblent traverser une période de flou, un comble pour des lunettes me direz-vous, mais l’explosion du concept d’Internet of Things est réelle et désormais sérieuse.
Qu’il s’agisse de e-santé, de domotique, d’assistance à la maintenance, de proposer de nouveaux services ou de simplifier la vie des consommateurs, les champs d’application sont nombreux. Vêtements connectés, bracelets connectés, lunettes connectées, montres connectées, tissus intelligents, maison intelligente… A ce rythme, je finirai par ne pas être surpris de voir débarquer des ordinateurs connectés ou pire ou mieux encore des humains intelligents ! Comme dirait un ami gérontologue au chômage (on ne se demande pas pourquoi), faut quand même pas pousser mémé dans les orties !
Quels usages donc pour les objets connectés ?
La collecte de données tout d’abord. J’ai eu l’occasion de tester cet été, pour les besoins de nos équipes Innovation & Solutions, un bracelet Jawbone. Si l’on passe outre les côtés Big Brother et “communauté des mecs à bracelets”, il est incontestable que l’on peut en apprendre beaucoup sur soi, son sommeil, la réalité des efforts physiques consentis en une journée. Il est donc possible des prendre des résolutions, d’en mesurer les impacts et de changer ses habitudes. On imagine sans peine, par extension, des applications médicales positives comme la prévention de comportements à risque, d’autres sujettes à débat comme la possibilité de faire du push de promos sur des produits spécifiques adaptés au mode de vie ou enfin des pistes plus ludiques autour de mega challenges sportifs à l’échelle planétaire. Hardis Group va d’ailleurs, en partenariat avec Harmonie Mutuelle, proposer des solutions e-health tout au long des années à venir.
Le B to B y trouve également des sources inépuisables d’innovation. Schneider Electric collecte ainsi des quantités colossales de données grâce à ses composants électriques pour proposer directement ou via ses installateurs partenaires de la maintenance préventive par exemple et toute une gamme de nouveaux services qui évoluent en permanence.
Et c’est précisément dans la vastitude des champs d’application possibles que réside tout le challenge. Que faire de toutes ces données recueillies, comment bien les analyser, quelle proposition de valeur élaborer ?
Dis-donc loulou, tu serais pas en train de me remettre une couche de Big Data là par hasard ?
T’as tout compris mon ptit !
Nicolas Odet
Président, Hardis Group
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