RPA : derrière cet acronyme se cache la Robotic Process Automation, c’est-à-dire l’utilisation de robots logiciels permettant d’exécuter automatiquement certaines tâches de gestion considérées comme répétitives et sans grande valeur ajoutée pour des opérateurs humains.
Même si le terme existe depuis plusieurs années, il suscite actuellement beaucoup d’intérêts dans de nombreux secteurs, tels que l’assurance, la banque… Par exemple, Natixis a déployé un assistant robotique pour automatiser certains traitements de ses back-offices dédiés aux activités de financement et de marchés [1]. En parallèle, la Société Générale a mis en place des assistants en Inde où la banque a délocalisé quelques traitements administratifs. Aujourd’hui, ils sont aussi utilisés en France pour réconcilier par exemple des opérations comptables [2]. D’ici 2020, l’un des objectifs de la Société Générale est d’avoir 80 % de ses processus internes automatisés [3].
De nombreux acteurs sont présents sur le marché de la RPA. Une évaluation des principales solutions (18 logiciels) a été faite par le groupe Everest et publiée courant mars 2018 [4]. Elle se base sur l’impact créé sur le marché par chacune de ces solutions et également sur la mesure des capacités du produit. Les 4 principales solutions sont : UiPath, Automation Anywhere, Blue Prism et Nice. Il faut également noter la présence d’une solution française dans le classement : Contextor.