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Encore beaucoup d’idées reçues circulent sur le modèle du cloud public, démêlons ensemble le vrai du faux ! 

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1. Il faut choisir un cloud provider privilégié qui sera le fournisseur par défaut : Faux !

Une stratégie cloud ne signifie pas forcément de se lier à un seul cloud provider. On peut très bien avoir plusieurs fournisseurs et tirer le meilleur de chacun d’entre eux en vue des besoins, c’est ce qu’on appelle la stratégie best-of-breed ou multicloud 

2. Le cloud convient uniquement aux grandes entreprises : Faux !

Le cloud convient aussi bien aux grandes qu’aux petites entreprises, en effet, les coûts liés au budget d’investissement sur l’infrastructure physique peut être évité en prenant des solutions SaaS. Cela permet de répondre aux contraintes métier tout en évitant un coût de développement de solutions. 

3. Une sécurité plus complexe : Vrai !

Bien que la mise en œuvre de la sécurité soit facilitée par le fournisseur de cloud public, tout ne sera pas pris en charge par le fournisseur, il faudra continuer à travailler sur cet axe. Un apprentissage est nécessaire pour ne pas se reposer uniquement sur le fournisseur et assurer la sécurité.  

4. Nombreuses failles de sécurité : Faux !

La sécurité est un enjeu vital pour les fournisseurs de cloud public, en cas de faille majeure détectée chez un fournisseur, il serait voué à disparaitre. Pour exemple, Google a déjoué une attaque DDOS de 46 millions de requêtes en une seconde.  

5. Manque d’outil : vrai et faux !

De nombreux outils sont proposés par le cloud provider, mais on peut en rajouter pour en utiliser d’autres notamment les outils de sécurité utilisés sur de le on premise.

6. Une machine virtuelle créée sur un cloud public va forcément fonctionner 24/24 : Faux !

Le cloud public apporte les moyens d’atteindre des SLAs de 100%, mais par nature les SLAs ne sont pas de 100%, donc il y aura un travail d’architecture à mettre en place. De plus des mécanismes peuvent être en place pour pouvoir profiter de la VM aux heures souhaitées et l’éteindre automatiquement pour réaliser des économies. 

7. Des coûts variables difficiles à suivre : Vrai et faux !

Il est important de mettre en place des bonnes pratiques pour avoir des coûts prédictibles et ainsi respecter ses attentes et son budget. Une approche FinOps permet de se prémunir contre des surprises concernant les coûts.  

8. Passer dans le cloud, c’est une perte d’autonomie pour son SI : Faux !

Passer dans le cloud, c’est avant tout de choisir un modèle à implémenter : IaaS, PaaS ou SaaS. Chacun d’entre eux correspond à un RACI bien défini et une responsabilité variant d’un modèle à l’autre.

9. En cas de panne de réseau, il n’y a pas de cloud : Vrai et Faux !

En théorie, une panne réseau entraine une interruption de l’accès au serveur. Cela dit, le réseau est tellement développé, que le risque est vraiment mineur et de très courte durée. Les hébergeurs cloud garantissent en moyenne une accessibilité à 99,5% du temps sur leurs solutions.  

10. Le cloud, c’est juste une dématérialisation de mon infrastructure, cela n’impacte pas les compétences à avoir en interne : Faux !

Le cloud, c’est avant tout une multitude de services sur étagère, mis à disposition afin d’aider les entreprises à accélérer leurs développements. Cela veut dire que les compétences ne sont pas les mêmes et les pratiques de développement ne sont pas les mêmes.    

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Lounes ACHAB

Responsable offre sectoriel

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