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Avant de parler de qualité des données, posons-nous d’abord sur l’impact que peut avoir la donnée au sein de votre organisation.

Selon l’analyse Gartner 2020 sur les solutions de gestion de qualité des données, plus de 25 % des données critiques des plus grandes entreprises sont erronées, au point que le coût moyen d’une mauvaise qualité des données pourrait s’élever à 11M€ par an pour les organisations.

Comment définir une qualité de données ?

Selon l’étude des entreprises PWC, Micropole, EBG, « la qualité des données désigne l’aptitude de l’ensemble des caractéristiques intrinsèques des données (fraîcheur, disponibilité, cohérence fonctionnelle et/ou technique, traçabilité, sécurisation, exhaustivité) à satisfaire des exigences internes (pilotage, prise de décision…) et des exigences externes (réglementations…) à l’organisation ».

Donc si nous résumons, pour que la donnée soit qualitative, nous avons besoin de nous assurer de :

  • Sa fraicheur : la qualité de la donnée est liée à son cycle de vie. Plus une donnée est récente, plus son exploitation sera facilitée. Si vous souhaitez mener des actions de prospection commerciale, êtes-vous surs que votre base de données est à jour ? Comment améliorer vos process de ventes et optimiser vos actions marketing pour développer des campagnes performantes ? La donnée doit être rafraichie régulièrement, en temps réel afin de prendre la bonne décision au bon moment avec des données actualisées. C’est le principe d’un bon CRM !
  • Sa mise à disposition : la donnée doit être disponible à l’ensemble des parties prenantes d’un projet. Il est recommandé de mettre à disposition uniquement la donnée concernée par un traitement ou la réalisation d’une opération (gestion des droits administrateurs en fonction des utilisateurs)
  • Sa traçabilité : ici il est important de pouvoir tracer les évolutions de la donnée brute que l’on collecte jusqu’à ces transformations (enrichissement, traitement). On doit pouvoir justifier des traitements que la donnée « subit ». Cela rejoint un enjeu fort autour de la Data Gouvernance au sein des organisations.
  • Sa fiabilité : on ne le répète jamais assez mais il vaut mieux collecter une donnée exacte et précise plutôt qu’une donnée erronée qui peut nuire à l’efficacité de votre équipe en passant du temps à vérifier son exactitude.

Une fois que la donnée est stabilisée, elle doit pouvoir répondre à des demandes internes. Pour ce faire, l’entreprise doit avoir une connaissance globale et fine des processus métiers. La qualité de la donnée se définit en fonction de l’usage attendu par ses utilisateurs : ainsi il est important de faire un audit des données existantes et nécessaires au bon fonctionnement de l’activité pour en permettre l’échange en interne et en externe.

Et comment adapter la qualité de ma donnée au RGPD ?

Le traitement de la donnée à caractère personnel doit respecter 7 grands principes :

  • Licéité, loyauté et transparence : elle repose sur un fondement de base légale (exécution d’un contrat, réalisation d’une prestation, obligation légale…)
  • La finalité : c’est le « pourquoi » du traitement qui peut être multiple et doivent être clairement liées
  • Pertinence et minimisation : les données doivent être adéquates, pertinentes et limitées à ce qui est nécessaire pour mener vos actions. Par exemple, lors de l’achat d’un canapé, on ne demande pas au client s’il est locataire ou propriétaire
  • Exactitude : la mise à jour des données est importante, ce qui correspond à sa fraicheur
  • Conservation limitée : la durée de conservation de la donnée ne doit pas excéder celle nécessaire au regard des finalités de son traitement.
  • Sécurité, intégrité et confidentialité : il s’agit d’une protection contre le traitement non autorisé ou illicite et contre la perte, la destruction ou les dégâts d’origine accidentelle
  • Droits des personnes : la personne doit pouvoir accéder, modifier, rectifier sa donnée personnelle auprès de l’entreprise concernée

Le RGPD parle également du principe de « privacy by design » : il permet une protection optimale des données personnelles dès la conception et lors de chaque usage d’une technologie.

Ce sujet est important et devient un enjeu crucial pour les entreprises : la suppression des cookies tiers d’ici 2023 vient renforcer l’importance de soigner sa « first party data », à savoir les données que vous récoltez via vos propres dispositifs et points de contacts (digitaux et physiques).

N’oublions pas que la donnée est mouvante, active et presque vivante ! c’est un actif précieux qu’il faut soigner avec attention pour maintenir la qualité non seulement de votre donnée mais aussi de votre offre commerciale et maintenir l’efficacité au sein de votre organisation.

Vous souhaitez en savoir plus ?

N’hésitez pas à nous contacter si vous avez un projet, nous sommes là pour échanger et discuter de vos enjeux pour la réussite de votre activité.

Krystelle Rousseau

Consultant Marketing

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