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Pour faire suite à notre premier article sur la gouvernance des données, où nous vous présentions l’importance de mettre en place une gouvernance, voici quelques bonnes pratiques pour mettre la main à la pâte !

Se poser les bonnes questions

La mise en place de la gouvernance de données peut couvrir de nombreux aspects comme nous l’avons vu. 

Cela va demander du temps, de l’accompagnement, potentiellement de l’outillage… il faut donc choisir ses combats pour y aller pas à pas. 

Il est important de : 

  • Définir les enjeux et objectifs à court, moyen et long terme en s’alignant sur la stratégie de l’entreprise 
  • Identifier les freins : organisation, maturité, moyens humains et financier. 
  • Mesurer les coûts et les risques de la non-gouvernance : l’efficacité opérationnelle, la mauvaise qualité des indicateurs, les impacts sur les projets, la non-conformité à la réglementation, la sécurité. 

Les réponses à ces questions permettront de construire une feuille de route de la gouvernance en adéquation avec les moyens, les enjeux et les risques. 

Elles permettront également de trouver le bon équilibre dans le temps, entre gouvernance offensive et défensive. Nous reviendrons sur cette notion dans un prochain article. 

Quelles difficultés ?

Les difficultés sont nombreuses évidemment… sinon ce n’est pas drôle ! 

Mais rien n’est insurmontable… c’est pour cela que l’on a construit une feuille de route pragmatique ! J’insiste sur le côté pragmatique. Chaque gouvernance est différente. Elle s’insère dans un existant, une organisation, des pratiques et des outils. 

En premier lieu il faut mesurer la maturité de l’entreprise… en commençant par se tourner vers les équipes dirigeantes qu’il faudra, le cas échéant, acculturer afin qu’elles perçoivent bien les enjeux, les risques et surtout l’intérêt de la gouvernance (cela dit, a minima un alignement du vocabulaire ne fait jamais de mal !). C’est parmi elles que nous trouverons nos sponsors IT et métiers. 

Sans eux, pas de stratégie, pas de moyen, pas de support… pas de gouvernance. 

Ensuite évidemment il faudra identifier nos champions de la data dans les équipes IT et métiers et bâtir une culture de la donnée. On entend par là, de développer une réelle sensibilité au maintien des données en condition opérationnelle. Il faut être très vigilent à bien embarquer les métiers. Sans eux, pas de gouvernance non plus ! 

Cette étape n’est pas toujours simple. La connaissance est parfois à reconstruire partiellement voire totalement. Il va donc falloir trouver des sachants… et des sachants motivés (au moins pour aller chercher les premiers succès) ! 

Cela nous amène à la question de laccompagnement au changement. 

Depuis le début de cette série d’articles, nous parlons beaucoup d’acculturation, de culture de la donnée, ou “data literacy” en bon français… Le déploiement d’une gouvernance de données nécessite un accompagnement fort des équipes pour que celle-ci soit comprise et donc adoptée. Personne ne fait quelque chose qu’il ne comprend pas. De plus, il est primordial que les équipes se comprennent entre elles. Elles doivent donc parler le même langage. C’est ce que la culture apportera. 

En complément d’un accompagnement des acteurs de la gouvernance, il est fondamental de mettre en place une communication vers toute l’entreprise en l’adaptant aux différents publics. La gouvernance impacte tout le monde dans l’entreprise. C’est donc l’affaire de tous ; Chacun à son niveau. Il faut montrer, expliquer les changements et les réussites qui en découlent. C’est une des clés du succès. 

Enfin, l’outillage peut constituer une difficulté. Les moyens, les compétences peuvent manquer. Mais il ne faut pas perdre de vue que l’outillage ne fait pas la gouvernance. On peut disposer d’outils simples mais adaptés aux besoins. L’important c’est surtout l’équipe qu’on mettra autour. 

La gouvernance des données ce n’est pas simple, mais ce n’est pas non plus insurmontable. L’essentiel porte sur l’accompagnement, la communication, l’organisation et des sponsors IT et métiers forts ! 

Ensuite, c’est du temps, des approches pragmatiques et des bonnes volontés. 

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Marc DAUDIN

Expert data

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